Parents mobilisés – Les maux d’absence
La semaine avant les vacances scolaires de l’école Elsa-Triolet a été marquée par une mobilisation des parents d’élèves suite à de récurrentes absences de professeurs non remplacés.
Lundi 10 février, à l’heure à laquelle tous les écoliers stanois poussaient la porte de leurs écoles, une troupe de parents et leurs enfants faisaient le pied de grue devant l’école Elsa-Triolet. Il n’a fallu que quelques minutes avant de comprendre le pourquoi du comment.
En effet, des banderoles et affiches ornaient les murs de l’établissement et les messages sont clairs (voir photo). Ces dernières exprimaient une colère, un ras-le-bol et lançaient un cri d’alarme…le problème pointé du doigt est l’absence de professeurs non remplacés.
UNE SITUATION QUI PERDURE
« L’école élémentaire Elsa-Triolet est en crise ! Depuis septembre, pratiquement pas un jour de classe sans une petite affiche annonçant au moins un enseignant absent, et bien entendu, sans solution de remplacement la plupart du temps.
Le vase a débordé le jeudi 6 février quand l’affiche collée devant l’école annonçait 4 enseignants absents sur 12 (1/3), soit jusqu’à 10 élèves répartis dans chaque classe ! Aujourd’hui, lundi 10 février, les parents élus de l’école élémentaire Elsa-Triolet Stains ont décidé, avec le soutien d’autres parents, de retarder l’entrée des élèves en classe pour protester contre les nombreuses journées d’absences non remplacées.
Les parents étaient appelés à ne laisser entrer les enfants qu’à 08h45, et non à 08h30 comme d’habitude » introduisent les parents d’élèves mobilisés aux portes de l’école.
FORTE INQUIÉTUDE
« Les enseignants sont à bout : ils ne peuvent pas faire progresser leur classe et ne sont pas satisfaits des conditions dans lesquelles ils accueillent les élèves des collègues absents. Les enseignements des enfants des classes sans enseignants sont à l’arrêt.
Nous, parents, constatons les dégâts, sommes inquiets pour l’avenir de ces enfants et les messages échangés avec la circonscription de Stains ne laissent pas penser que la situation va s’améliorer », clament les parents déterminés à ne pas accepter cette situation.
Les vacances s’installent sous forme de trêve à cette mobilisation, l’affaire reste donc en suspens jusqu’ au retour des congés.
• R.H
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