Insertion – Re-Belle, la part belle à l’emploi local

Depuis le mois de juin, les confitures Re-Belle, concoctées à partir de fruits invendus de la grande distribution, se sont installées dans le quartier du Moulin Neuf, et embauchent régulièrement en contrat d’insertion.

Exemple avec Laurinda, Stanoise de retour dans le circuit de l’emploi.

Laurinda Monteiro Sousa, qui vient de terminer un contrat en insertion chez Re-Belle. © Dragan Lekic

« Re-Belle m’a remis sur le bon chemin, celui de l’emploi. Alors, si des Stanois veulent faire comme moi, ils ou elles ne doivent pas hésiter à aller voir du côté du Moulin Neuf ! » Ce conseil est glissé par Laurinda Monteiro Sousa, 52 ans, qui vient de boucler un contrat en insertion de 4 mois au sein de Re-Belle, entreprise de l’économie sociale et solidaire (ESS) installée à Stains depuis juin dernier.

À Aubervilliers, puis dorénavant dans notre ville, cette ex-patronne d’un « petit restaurant au Portugal » a appris à trier les fruits et légumes récupérés
parmi les invendus de la grande distribution pour les transformer en confiture. « On fait tout, on trie les fruits, on les coupe, on les fait cuire, c’est ce qui fait que le travail est intéressant », résume la cinquantenaire installée depuis 2015 à Stains et reconvertie depuis son départ du Portugal dans la garde d’enfants.

« Mais, j’ai été licenciée par mon employeur lors du confinement en 2020. Avec le télétravail, il n’avait plus besoin de moi ! » Laurinda se tourne alors vers la Mission locale pour l’emploi (MLPE) et entame un Contrat à durée déterminée (CDD) d’insertion renouvelable pendant deux ans chez Re-Belle.

« Je n’ai fait qu’un seul contrat parce que j’ai réussi à retrouver un employeur dans la garde d’enfants, mais, sinon je serai restée », poursuit-elle. L’un dans l’autre, son départ sera une opportunité pour une autre personne éloignée de l’emploi de retrouver une activité.

Car, Re-belle qui emploie aujourd’hui 16 salariés en insertion continue
d’embaucher régulièrement pour faire face à son développement. Et forme donc ses salariés au métier de collecteur ou en cuisine.

En cherchant dorénavant à recruter à Stains pour des raisons pratiques : « À 80 %, nous accompagnons un public féminin, très éloigné de l’emploi et souvent peu diplômé, précise Elodie Thème, chargé de développement au sein de Re-Belle. Et comme nous embauchons régulièrement, il ne faut pas hésiter à taper à notre porte… »

• FRED LAURENT

PLUS D’INFOS RE-BELLE, 11 RUE EUGÈNE-HÉNAFF • 06 51 60 16 07

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