Clos Saint-Lazare – La mutation du quartier se poursuit

Au Clos Saint-Lazare, dans le cadre du projet de rénovation urbaine, le relogement des habitants des trois tours au sud du quartier se poursuit.

La démolition de la tour Rimbaud va reprendre et l’ancienne supérette va devenir un pôle médical et une recyclerie-ressourcerie.

Le Clos Saint-Lazare fait également partie des quartiers concernés par la rénovation urbaine qui s’opère dans la ville. Actuellement dans la partie Sud, le relogement des habitants des trois tours est toujours en cours par Seine-Saint-Denis Habitat, le bailleur. « Il devrait être terminé mi-2025, indique Juliette Guyader, cheffe de projet rénovation urbaine à Plaine Commune. Leur destruction interviendra dans les mois qui suivent. »

© Dragan Lekic

Du côté de la tour Rimbaud, dont la démolition a été retardée suite à des problèmes avec l’entreprise mandatée, il y a du nouveau. « Les travaux vont reprendre en mars pour une durée de sept mois, ajoute la cheffe de projet de Plaine Commune. Il y aura un espace public à la place : la nouvelle entrée du square Béranger. Nous allons prendre le béton du bâtiment pour le réutiliser afin de réaliser l’allée de la Poste, cette année. »

Un projet artistique est actuellement mené avec des enfants autour de l’histoire de cette tour qui sera restitué dans un roman-photo. De l’histoire de cette tour qui sera Des jeunes de Sadako vont, pour leur part, créer un évènement pour dire au revoir à cette tour emblématique du quartier.

Pour que les habitants y voient plus clairs, « un panneau, pour expliquer la démolition aux habitants et ce à quoi l’espace pourrait ressembler va être installé à côté de la tour », complète Juliette Guyader. Un flyer a également été déposé dans les boites aux lettres.

Dans ce même périmètre, Seine-Saint-Denis Habitat va « restructurer l’ancienne supérette pour en faire un pôle médical avec l’arrivée de nouveaux professionnels de santé et une recyclerie-ressourcerie, qui sera gérée par la régie de quartier, avec l’idée de créer des emplois locaux, poursuit Juliette Guyader. Une rencontre a eu lieu avec les médecins déjà présents pour voir l’offre la plus adaptée. » Une restructuration qui devrait débuter en 2025 et durer un an.

• MAËLLIS ORBOIN

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