Rénovation urbaine – ‘‘ Poursuivre la transformation du Clos Saint-Lazare ’’

24 octobre 2022

Une réunion publique a réuni mardi 4 octobre à la Maison du temps libre tous les acteurs impliqués dans la phase 2 du renouvellement urbain du quartier du Clos Saint-Lazare. Les habitants, venus en nombre, seront mis à contribution à toutes les étapes du projet.

Après une longue phase de préfiguration du projet de 2016 à 2019 avec une dizaine d’ateliers de concertation, une nouvelle étape s’est ouverte mardi 4 octobre pour le Clos Saint-Lazare. Le plus grand quartier de Stains fut l’un des tout premiers à bénéficier d’une large rénovation après la création de l’Agence nationale de rénovation urbaine (Anru) en 2003. Près de 20 ans plus tard, il va pouvoir « poursuivre sa transformation à travers une approche différente, a expliqué le maire Azzédine Taïbi en préambule. Nous avons tiré les enseignements de la précédente période ».

UNE PLUS GRANDE INTERACTION
Lors de la présentation de ce nouveau projet qui concernera la zone Sud du Clos, l’accent a été mis sur le désenclavement du quartier à travers notamment la création de nouvelle voies mais aussi et surtout une requalification du square Béranger. Ceci dans l’objectif de créer davantage d’interaction avec les autres quartiers comme les Tartres ou la Cité-jardin, mais également d’offrir aux habitants de nouveaux espaces partagés. À terme, ce sont près de 500 logements résidentialisés et 7 rues ou places créées. Les travaux s’étendront jusqu’en 2030 environ.

APPROFONDIR LA PARTICIPATION CITOYENNE
Avec la présence en force des membres du comité d’usagers, salué par l’édile, il a été rappelé que cette nouvelle période qui s’ouvrait impliquait une participation citoyenne renouvelée et approfondie.

En effet, une agence de concertation sera mandatée pour recueillir la parole des habitants à travers plusieurs temps forts : mercredi 9 novembre à 17h30, un diagnostic en marchant sera proposé et mardi 13 décembre à 19h un atelier carte mentale, pour cartographier les envies de chacun (lieu communiqué ultérieurement).

Enfin, au jeu des questions réponses, plusieurs habitants ont pris la parole pour rappeler notamment les engagements non tenus lors du précédent projet de renouvellement urbain : « À la Montagne (rue Verlaine), nous avons essuyé les plâtres. J’aimerais savoir si notre cas sera réévalué ».

Une autre habitante, résidente au rez-de- chaussée : « Je suis esclave de chez moi. Je ne peux pas aérer, des pigeons ont pondu sous mon lit ! » Ou encore au sujet des détritus jetés par terre. Un fléau qui empoisonne la vie des locataires. Sur tous ces sujets, le maire a indiqué qu’au delà des problèmes du quotidien à résoudre, l’enjeu sera de réfléchir collectivement au devenir du Clos.

• MEHDI BOUDARENE